Les violons commencent à s’accorder dans l’international pour un imminent départ du premier ministre haïtien avant le 7 février.
Suite à la demande des 9 congressmans démocrates sur le support de l’international à l’administration de *Ariel Henry*, une rencontre s’est tenue hier par Visio- conférences entre les différents protagonistes de la communauté internationale sur le dossier d’Haïti. L’objectif était d’adopter un comportement commun sur le développement de la situation politique et sécuritaire en Haïti et le vrai rôle de cette entité en faveur du peuple haïtien.
La CARICOM, en vertu de ses récentes missions en Haïti avait la préséance pour dresser un rapport sur la situation. D’entrée de jeu, le représentant de la CARICOM a fait remarquer le manque de leadership du premier ministre ainsi que son gouvernement pour donner une réponse à la crise que connait le pays, le comportement du premier ministre ainsi que son équipe ont obligé les représentant politiques et de la société civile d’adopter des mesures obligeant le gouvernement d’afficher un comportement de respect et de chercher une solution commune. Dans sa conclusion, le représentant de la CARICOM se montre sceptique quant à la volonté du gouvernement de trouver une entente avec l’opposition. Bien que souverain, la CARICOM pense que la communauté internationale doit adopter des positions claire en faveur de la population qui est privée de tout sans que le gouvernement n’ait aucune réponse pour leur redonner de l’espoir.
Les Etats-Unis et le canada qui ont affiché les mêmes comportements exigeant une solution à l’haïtienne sans évoquer le rôle du premier ministre. Au cours de la semaine, le sous secrétaire d’état américain pour l’hémisphère a fait au gouvernement haïtien part de l’inquiétude de l’administration BIDEN sur la détérioration de la situation en Haïti depuis la fin des récentes missions de la CARICOM en Haïti. L’équipe du président Joe BIDEN donne beaucoup d’importance à la demande des sénateurs démocrates sur la désolidarisation du gouvernement américain au régime d’Ariel Henry, qu’a peu près 6 conseillers du président travaillent sur la question avant de donner une réponse. C’est ce qu’a déclaré le représentant des Etats- Unis à cette réunion qui n’a jamais mentionné le nom du premier ministre haïtien dans son intervention.
La majorité des participants donnent leur adhésion pour un changement de paradigme dans la politique haïtienne dirigée par les haïtiens eux – mêmes. Pour l’heure, la communication entre le gouvernement haïtien et la communauté internationale ne passe pas trop bien, et certains des officiels haïtiens se montrent très inquiets quant à leur avenir et à leur pérennisation au sein de l’Elite de la politique haïtienne. La montée en force d’une opposition en Haïti avec le regroupement *REVEIL NATIONAL POUR LA SOUVERAINETE D’HAITI* et le comportement de l’ancien sénateur élu de la Grande – Anse, Guy Philippe et ses intentions de diriger une révolution contre le système politique en est Haïti sont à la base des inquiétudes de la communauté internationale qui ne veut en aucun cas perdre le contrôle de la situation en haiti.
Liongate
Source : Variétés Presse